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الخميس، 15 يوليو 2010

Il était une fois




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Il était une fois
la Renaissance de Settat…
Publié le : 22.09.2008 | 14h18


Dans la longue et prestigieuse histoire du football national, notamment au niveau du Championnat et de la Coupe du Trône, des noms d'équipes resteront gravés dans la mémoire, car ils appartiennent à la légende qu'on ne peut oublier facilement.


De ces équipes du passé, retenons la Renaissance Sportive de Settat qui a marqué de son empreinte le football national. L'équipe settatie, qui a évolué comme d'autres formations dans différentes catégories de divisions (Honneur, Division 2), a été un exemple d'assiduité et de fair-play sur le terrain. Une équipe conquérante qui a fait honneur à la Chaouia et au football national.
Fournisseur inépuisable de bons joueurs à l'équipe nationale de la belle époque, la RSS avait, en effet, produit les meilleurs éléments à la sélection nationale. Nous citons les noms de feu Kacem Slimani, Alaoui, Gabarit, Maâti, Belfoul, Ghiadi, Driss, Bada,M'jid,Filahi..ect... entre autres internationaux, qui ont enthousiasmé le public marocain. A Settat, c'était vraiment le spectacle pendant de longues années. La RSS, considérée à l'époque comme l'une des locomotives du football marocain, avec de super joueurs talentueux, a connu des années de gloire, surtout avec le regretté président et inoubliable Mokhtar Boudraâ.

Cette équipe va entrer dans la légende du football national, elle fera sensation pour réussir chaque saison un parcours très honorable. Suffisamment pour terminer en tête du classement en 1970. Champion du Maroc sous la houlette du célèbre joueur et entraîneur Larbi Benbarek, comment dès lors lui refuser le titre d'une grosse cylindrée du football marocain, alors que son nom fait toujours aussi peur ? Car personne n'a oublié son fabuleux match contre les FAR au stade Mohammed V en match du championnat.Ce jour-là dans l'après-midi, les coéquipiers de Alaoui avaient fait trembler l'équipe militaire, alors entraînée par Guy Cluseau. Bamous, Allal, Salah ou encore Mokhtatif, pour ne citer que ceux-là, doivent encore se souvenir de ce match historique qu'ils perdirent par (2-0). C'est dire que la RSS à l'époque constituait un épouvantail pour les équipes présumées imbattables.

Le Raja, lui aussi, en connaît quelque chose. On a encore en mémoire ce match dramatique joué à Settat, au stade municipal, au mois de juin. Sous une pluie battante, la rencontre RSS-Raja, qui avait drainé un public record, a tourné à l'avantage des locaux par (1-0), au terme d'une partie sévèrement disputée et dans des conditions difficiles… Après les années de gloire, la RSS avait bénéficié de grands avantages avec l'apport du sponsoring. Et son premier partenaire a été la compagnie nationale aérienne, Royal Air Maroc. Bien équipé, l'effectif settati vit des années heureuses, avec comme président Rachid Azmy, qui a pris le flambeau cédé par Abderrahmane Ghazali, une personnalité sportive connue et reconnue de tous puis Bouachrine. On pensait qu'avec tous les moyens mis à sa disposition, la RSS allait encore jouer les premiers plans et reconquérir d'autres titres en championnat et en Coupe du Trône.

Il n'en fut rien. Subitement et bizarrement, l'équipe fléchit, perdit de son enthousiasme, redevenue comme une quelconque équipe. Que s'est-il, donc, passé pour en arriver là ?
L'équipe est abandonnée, et au fil des années, les problèmes se sont accumulés. Les joueurs, désabusés, n'ont plus cet esprit et cette détermination dont ils ont fait preuve par le passé. Le président Azmy, qui assurait la continuité, est lassé de supporter à lui seul la gestion. Sans subvention, ni aide des autorités locale et du conseil municipal, il jeta l'éponge, laissant l'équipe livrée à elle-même. Et pour éviter le forfait, et les affres de la division inférieure, une commission a été créée pour sauver l'équipe de la descente aux enfers. A plusieurs reprises, la RSS a frôlé la dégringolade, elle fut sauvée, in extremis, grâce au mauvais parcours des équipes qui la suivent.

Pas plus loin que la saison passée, les Settatis n'ont dû leur maintien qu'à cause de l'élimination de l'UTS et du Hilal Nador, qui ont terminé en queue du classement. Maintenant, la vie continue pour la RSS, qui reste encore en piste dans le nouveau championnat. Comment va-t-elle gérer cette situation ?
Et dans quelles conditions évoluerait-elle au stade d'Honneur ? Plutôt pénibles pour l'équipe locale. On dit que la pelouse est dans un état déplorable. Apparemment, à Settat, on n'a pas conscience de cet état de fait. Et ce n'est pas en abandonnant l'équipe-fanion de la ville qu'on aspire à monter à l'échelon supérieur. Mieux, la précipiter vers la relégation sans espoir de la retrouver parmi l'élite. Le danger persiste encore et toujours pour la RSS. Qui peut la sauver ? A bon entendeur…





Quart-Finaliste : 1998

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